Monique Rozanès est sculpteur, et non des moindres…Au début des années 60, l’artiste innove dans le domaine de la sculpture en explorant les capacités des résines synthétiques qu’elle découvre à l’Ecole nationale des Arts Décoratifs et dans les laboratoires de Saint-Gobain. Inlassablement au travail, avec le même matériau, Monique Rozanès explore en permanence de nouveaux registres de formes avec une grande créativité. Plus de 700 sculptures sont répertoriées dans son catalogue raisonné (rozanesmonique.com).

Monique Rozanès est peintre et non des moindres…En 1984, la montagne imposante du Machu-Pichu en compagnie du peintre Leopoldo Torrès-Agüero marqueront définitivement son travail. Avec ces montagnes, elle pratique la calligraphie chinoise et japonaise. Cette activité de dessin ne quittera pas Monique Rozanès qui dans ses nombreux voyages à la découverte des paysages du monde dessine dans la tradition asiatique. Et « comme le dessin n’est pas une façon d’arriver, mais de partir » il esquisse des formes et des volumes qui seront développées sous forme de sculptures. Ses voyages et sa vie partagée entre la France et l’Argentine, s’accompagnent toujours de séries de dessins qu’elle réalise au retour, dans le calme de l’atelier. Série Patagonie (1992-1998), série Chili et Glaciers argentins (2000-2001), série Birmanie (2003-2010), série Fort Mahon (2016). Plus de 300 dessins sont répertoriés dans son catalogue raisonné (rozanesmonique.com).

Comment ne pas voir les liens entre ses dessins et sa sculpture, la glace et l’altuglas, les volumes, les accumulations et les strates de couleurs : une certaine forme d’abstraction des paysages aux horizons infinis.