Dorveaux Marie
Ma démarche se concrétise par l’aboutissement et la connaissance d’une émotion : L’empathie, qui est le moteur de ma recherche picturale et une vision du monde du partage des espaces, du respect des individus et des espèces : qu’il soit humain ou non humain mais aussi de l’espèce végétale : Je suis biocentriste (terme qui veut dire humaniste et animaliste) et végane. Par mon travail artistique, je souhaite amener une sensibilité et un regard différent sur ce qui nous entoure, et avoir une approche non utilitariste, dans le sens économique du terme, tel que l’a inventé Joseph Bentham (« l’utilitarisme ») qui conduit au final à une destruction massive des espèces en danger, et plus précisément de notre biodiversité.
Dans mon travail, je me concentre aux autres de nous-même : Les animaux non-humains. Mon éclairage et ma mise en lumière se veut dérangeante, dissonante, et peut-être choquante, mais c’est une expression intérieure, un focus, telle une obsession à vouloir éveiller les consciences sur notre façon envahissante, dominatrice et anarchique d’exploiter tous les territoires de cette planète sans en mesurer les conséquences dans un futur proche, voire dans un présent certain, à ce propos, j’ai une admiration pour la primatologue Jane Goodall, qui est aussi une écologiste optimiste et éclairée.