Mon travail concernant la série des « Parois » a commencé en 2008, parallèlement à l’engouement pour les peintures pariétales de la Grotte Chauvet ou d’autres cavités récemment explorées.

« L’art n’a pas d’histoire. » disait le philosophe Henri Maldiney. Il serait donc achronique. D’où ce désir d’explorer à ma façon les temps immémoriaux. Non pas revivre l’instant du premier geste (ce serait absurde), mais plutôt en revisiter l’aspect prodigieux. Non pas copier mais intégrer une forme d’animalité bondissante ou égarée à l’univers indéfini, inquiétant parfois qui nous cerne. Le monde animal comme le monde humain sont de toute évidence menacés. Peut-être sommes-nous à la veille d’un vaste bouleversement, ponctué par la disparition des espèces animales et végétales, et les migrations humaines qui s’annoncent. Pourtant une certaine joie anime ces toiles, témoignant de ma confiance en la vie.